Épidémiologie

L’épidémiologie, et donc la fréquence, de cette maladie restent mal connus.

Il s’agit néanmoins d’une maladie considérée comme « rare »

Il faut distinguer 2 indices :

 

L’incidence

Elle mesure le nombre de nouveaux cas dans une population et sur une période donnée.

Elle est en général exprimée en nombre de cas pour 1 million de personnes et par an.

 

Les évaluations disponibles reposent essentiellement sur l’analyse de registres de compagnies d’assurance médicale aux Etats-Unis et sur les registres de grands centres médicaux en Asie

 

Pour la forme Unicentrique, l’incidence, chez l’adulte, serait autour de :

15 / Million de personnes et par année

 

Pour la forme Multicentrique idiopathique, cette incidence serait autour de :

5 / Million de personnes et par année

 

Pour la France, l’extrapolation de ces chiffres donnerait, au total, environ :

1300 cas par an

Ce chiffre est probablement une estimation haute.

 

La prévalence

Elle mesure, à un moment donné, le nombre de cas dans une population.

La prévalence est en général exprimée en nombre de cas pour 1 million de personnes.

La prévalence relative exprime en pourcentage la proportion de chaque forme de maladie de Castleman au sein de la totalité des patients pour qui ce diagnostic a été porté.

 

Si on ne prend pas en compte les maladies de Castleman HHV8+ observées chez les patients infectés par le HIV, et en se basant sur le registre Français, les prévalences relatives sont autour de :

50 % de formes Unicentriques

25 % de formes Multicentriques Idiopathiques

25 % de formes Multicentriques associées à HHV8 (HIV négatif)